Le 'je dis' du jeudi

Le 'je dis' du jeudi
Le 'je dis' du jeudi

23.9.11

J'oublirai mon nom!

Quel pire lieu commun de constater que les semaines se suivent et sont assez loin de se ressembler. Mais alors là, qui aurait pu croire que le héros de notre époque, ce Tarzan des temps modernes et de l’Amérique réunies, un mix parfait entre le Capitain Flam et Carl Lewis, allait ravaler sa parole. Tout net et bien sèchement, sans même une bonne excuse du genre : vous ne m'aviez pas bien compris... Non, non, Obama a lâché les Palestiniens au beau milieu du gué en prétextant un 'moment inopportun', un peu comme on parlerait d'un vent intempestif dans une cabine d’ascenseur bondée à l'heure de pointe dans un immeuble de bureau. Une grosse prout oui, et dans la figure encore bien! Devant l'assemblée générale de l'ONU, lors de cette session de rentrée, le seul dont on ait pas eu à rougir du discours, c'était Sarkozy! La honte : se retrouver de facto dans de camp de Sarko, c'est plutôt traumatisant. Après Berlusconi qui part en vrille, Cameron ensuqué dans l'affaire Murdoch, et le Pape qui se prépare un bide pour sa visite en Allemagne, devoir se rabattre sur l'hyper-président Français pour ne pas quitter cette session ONU avec le rouge au front, c'est peut être ça l'ultime humiliation.

Décidément, les choses s'en vont cul par-dessus tête. On en finirait par devoir se pincer en permanence pour être bien sûr qu'il ne s'agit pas d'un mauvais rêve : si les deux seules personnalités politiques flamandes tant soi peu sympathiques jettent l'éponge (l'ex syndicaliste Inge Vervotte et l'incinérateur Frank Vandenbroucke) et retournent à la vie civile, si Louis Michel se met à dire ce qu'il pense sur toutes les antennes en traitant Olivier Maingain de populiste, si même le Roi fait la grêve des anoblissements du 21 juillet et laisse les futurs Barons ou Baronnes et leurs armoiries sur le bord de la route, à quoi faut-il encore s'attendre!



Dans un contexte où tout fout le camp, quand la fameuse Communauté Française de Belgique se voit réduite aux 3 lettres FWB (faut-il dire Effe Wé Bé?), quand notre Premier Ministre multi-démissionnaire mais insubmersible quitte le navire au moment exact où son image basculait d'ex-séminariste en Rocco Siffredi du SMS, alors qu'on apprend que les futurs séminaristes, eux, vont se voir testés et notés sur l'échelle des fantasmes inavouables avant de pouvoir enfiler le col romain (Est-ce Mgr Léonard qui fera passer les examens?), vers qui se tourner de fort et d'immuable en ces temps tempétueux et perturbés? C'est à n'en plus savoir son propre nom! Une seule nouvelle rassurante : dès la parenthèse onusienne refermée, super Sarko va tout de même avoir gros à faire avec de mauvaises histoires de valises bourrées d'argent  liquide dont il n'aurait pu ignorer l’existence à l'époque de la campagne Balladur. Enfin un dossier qui semble évoluer logiquement. Si en plus Di Rupo arrive a former un gouvernement, alors je promets de jeter ma boite de Xanax dans le canal de Willebroek.




Moi, je dis :

Même si tu ne sais plus comment tu t'appelles, quand tu mets une tournée générale, le barman, lui, il sait toujours bien sous quel nom il faut ajouter la note.


Le jedi du jeudi 

[prononcer : le djedhaï du djeudhaï]



PS : Ils ont aussi des Roms en Palestine que personne ne les veut?



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